L’EDUCATION, au même titre que les ART et la CULTURE, la SANTÉ et le DÉVELOPPEMENT DURABLE, fait partie des cinq axes de travail choisis par The BELINGA FOUNDATION, organisateur du festival BIA SO MENGONG, dans son action auprès des populations.
Il s’agit tant de soutenir l’éducation classique que de rééduquer les populations sur les valeurs et richesses ancestrales perdues.

C’est pourquoi ce deuxième lundi du festival est marqué par l’une des activités phares de cette deuxième édition du festival. La conférence débat animée par les professeurs FRANÇOIS BINGONO BINGONO et JOSEPH OWONA NTSAMA autour de « L’IMPACT DES DANSES PATRIMONIALES SUR LA CULTURE BULU ».

Les deux sommités intellectuelles sont assistés de Madame MESSINA épouse YAKANA danseuses chorégraphe de renommée internationale. C’est une salle pleine à craquer qui a fait le court déplacement pour la salle des Actes de la mairie de Mengong qui accueille cette activité. Devant le public diversifié ce le professeur JOSEPH OWONA NTSAMA premier orateur de la journée parlera d’ »université populaire. Le passage le marquant et le plus commenté sera sans aucun doute celui de la danseuse MESSINA , femme, épouse , mère d’enfants et danseuse professionnelle qui partage son expérience avec le public. Il ressort de son propos qu’il existe de nombreuses opportunités de carrière dans les danses patrimoniales pour tous notamment les jeunes filles.

Pour sa part, le professeur FRANÇOIS BINGONO BINGONO, surement le plus attendu des panelistes rappellera que les danses patrimoniales sont, non seulement chez les BULU, mais chez tous les negro-africains un moyen de communication, que ce soit avec le vivant “EMOMILANG” ou l’au-delà , “BEKON” La conférence s’achève par une séance de questions réponses. Les questions tournent pour la plupart autour de la valorisation et de la vulgarisation de nos danses patrimoniales, du moins celles accessibles à tous.